Levain

Oh le levain !

On en entend tellement parler ces derniers temps, alors j’avais envie de te parler du mien ou plutôt des miens.

J’en ai fait plusieurs avant d’obtenir ce que je voulais : une mousse aigre onctueuse.

Au départ, j’en avais fait un pour voir ce que ça pouvait donner dans un pain. Je m’en suis tellement bien occupée qu’il a été rapidement très actif. Mais entre les différents déménagements et les confinements en campagne, je l’ai mis de côté, le pauvre ! Voyant que je n’arrivais plus à m’en occuper, j’ai passé le flambeau à mon Papa, amateur culinaire et gourmand à ses heures perdues. Quand j’ai pu à nouveau prendre soin de mon levain, nommé Archimède, j’ai repris un peu de mon levain donné au Padre et c’était reparti comme avant.

Alors au bout d’un moment, j’ai voulu faire l’expérience de faire du pain avec le levain de d’autres personnes.

C’est la boulangerie Circus bakery, Paris 5ème, qui m’a gentiment donné un peu de son levain d’âge très mur, qui a débuté ma collection de levain. C’est intéressant car chaque levain est différent en fonction principalement de ses repas en farine. On ne retrouve pas la même force ou bien le même goût d’un levain à un autre.

Sur le même principe, et comme le veut la tradition, le levain est fait pour être partagé alors je donne volontiers un peu du mien. Il est nourri d’une farine d’exception des Épis d’Antide en provenance de la région Bourgogne, que j’ai découvert par Le garde champêtre, à Gyé-sur-Seine.

Qui veut de mon levain ?

Sinon pour démarrer un levain tout seul, je ne peux que te conseiller le merveilleux livre LEVAIN de Valérie Zanon.